Chorégraphe Elizabeth Suich

 

UNE CONTREVÉRITÉ

 

Une ContreVérité, duo dansé, use du stratagème de la gémellité pour dépeindre un moment singulier de la vie d’une femme. Face à un miroir, face à son double, une femme s’admire, se coiffe, se maquille, semant progressivement trouble et ambiguïté. Alors que la folie s’empare des mécanismes sociaux, l’humain révèle sa vulnérabilité, sa sensibilité. Pièce d’une quinzaine de minutes, Une ContreVérité vise l’essentiel, le simple et l’épuré. Elle remportera notamment le Prix du Public du Festival Quartiers Danses_10e Édition.

 

ELLES

 

Avec Elles, quatuor dansé créé dans le cadre de Passerelle 840, Elizabeth Suich poursuit sa recherche chorégraphique d’écriture d’une esthétique singulière. Portées par une collaboration musicale dynamique en direct avec le compositeur et musicien Dominic Côté, quatre jeunes femmes à l’apparence identique et parfaite évoluent dans un espace atemporel où rythmes mystiques et sons percussifs viennent affecter directement leurs corps et leurs êtres intérieurs. Elles retrace le chemin parcouru par ces femmes objectifiées dans leur émancipation et la découverte d’une fougue libératrice.

 

BELLA BESTIA

Collaboration avec Simon Gélinas Beauregard

 

De la femme idéalisée, Bella BESTIA vient en écorcher les idées reçues et remettre en question les canons actuels de beauté. Avec cette œuvre dansée, les créateurs Elizabeth Suich et Simon Gélinas Beauregard s’unissent pour signer une première collaboration où délicatesse rime avec brutalité. Finement, progressivement et subtilement, grâce à une mise en espace et une gestuelle percutantes et frontales, un éclairage original et un rythme soutenu, la détresse intérieure des trois interprètes féminines transparaît. Dégradation et déchéance émergent de ces beautés superficielles levant le voile sur des cicatrices et des chaines habituellement invisibles. Une création forte portée par une danse stylisée se jouant totalement des tabous.

 

R*PE

Commande de solo par Marika Dumoulin Lafond, interprète

 

Pour répondre à la commande de solo de l’interprète Marika Dumoulin Lafond, la chorégraphe Elizabeth Suich propose l’essence même de sa démarche en invitant le public à appréhender le corps de la danseuse d’un point de vue autant sensible que brut. En collaboration avec l’éclairagiste Lucie Bazzo, ce ne sont que des bribes d’une silhouette féminine à la fois victime et agresseur que le spectateur peut entrevoir. Elizabeth Suich oriente ce double regard tout en laissant une grande place de liberté à l’imagination de chacun.

 

incognita

 

Émergeant de la pénombre, sensuelle et dévêtue : une silhouette féminine, toute en grâce et en délicatesse. Un collier de pierres précieuses habille la pureté de ce corps donné à contempler. Autour de cette présence gracile, l’instant se fige et l’espace est habité. Avec Incognita, la chorégraphe présente le corps de la soliste Margaux Chênevert-Beaupré comme une carte où les territoires n’ont plus réellement de frontières.  Créant une nouvelle « terra incognita », les codes stylisés des danses latines se fondent à ceux de la danse contemporaine, produisant une gestuelle singulière où l’attitude posturale précieuse est enrobée par un mouvement suave, élégant parfois entaché par de micro-brisures. Dans cette nouvelle création, l’apparence féminine y est travaillée avec subtilité, simplicité et distinction.

 

incognita | en duo

 

Dans Incognita | En duo, le corps féminin et le corps masculin en scène ne se toucheront jamais. Pourtant animés par une même sensualité et langueur, ils se croiseront, s’apprivoiseront, se répondront, et ce, sans échanger un seul contact charnel. Dans la continuité de son précédent volet Incognita, Elizabeth Suich offre  une vision dédoublée de sa recherche initiale, dédiée à l’écriture d’une esthétique originale entre danse latine et danse contemporaine, mettant en relief les corps, les codes et les genres. D’une grande précision, Incognita | En duo est travaillé avec un immense souci du détail et de la perfection. Les danseurs Margaux Chênevert-Beaupré et Jean-Benoît Labrecque y deviennent les territoires de l’exploration de la fusion de deux styles de danse, s’illustrant par une présence atemporelle sensuelle, sensible, et captivante.